Une sieste de 30 minutes, trois fois par semaine : la recette pour un cœur en bonne santé

La sieste de 30 minutes, la clé pour un cœur en bonne santé

Dormir suffisamment est essentiel pour notre bien-être général. Selon une étude récente, prendre une sieste de trente minutes, trois fois par semaine pourrait réduire considérablement les risques d’accidents cardiovasculaires et améliorer notre santé cardiaque. Voici comment la sieste peut être bénéfique pour notre cœur et quelles sont les recommandations des experts en matière de sommeil.

Les bienfaits de la sieste sur notre cœur

Le manque de sommeil a un impact direct sur notre système cardiovasculaire. En effet, lorsque nous sommes privés de sommeil, notre corps sécrète moins de substances anti-inflammatoires qui sont normalement produites pendant le sommeil, selon Joëlle Adrien, neurobiologiste et chercheuse chez Inserm. Prendre une sieste régulière pourrait ainsi permettre à notre organisme de compenser ce manque et de préserver notre santé cardiaque. Près d’un tiers des accidents cardiovasculaires dans le monde pourraient alors être évités grâce à cette pratique simple et naturelle.

La formule gagnante : trente minutes de sieste, trois fois par semaine

Faire la sieste en milieu de journée offre à notre corps un temps de repos apprécié, surtout si nos nuits sont courtes ou perturbées. Une étude menée à Beijing a montré que les patients souffrant d’anévrismes intracérébraux qui s’accordaient un repos quotidien étaient deux fois moins susceptibles de subir une rupture d’anévrisme. Ainsi, prendre régulièrement une sieste semble être une stratégie efficace pour réduire les risques cardiovasculaires.

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L’importance de limiter la fréquence de nos siestes

Même si faire la sieste est bon pour notre santé cardiaque, il ne faut pas en abuser. En effet, dormir trop peu augmente le risque de maladies cardiovasculaires, mais dormir trop également, note le Dr José Haba-Rubio, neurologue et chercheur au Centre d’Investigation et de Recherche sur le sommeil à Lausanne. Il explique que les longues siestes peuvent être un signe de compensation des troubles du sommeil nocturne, eux-mêmes responsables de pathologies diverses.

De plus, trop dormir l’après-midi pourrait nuire à notre sommeil lors de la nuit suivante. “Nous avons observé à Lausanne que les personnes qui se limitent à une ou deux siestes par semaine pour récupérer d’un léger déficit de sommeil ont un risque cardiovasculaire plus faible que ceux qui font la sieste quotidiennement”, ajoute le Dr José Haba-Rubio. Ainsi, il est important de trouver un équilibre entre nos besoins en sommeil et les bénéfices d’une sieste modérée pour préserver notre santé cardiaque.

Comment tirer profit des siestes ?

  • Privilégiez des siestes courtes : une pause de 30 minutes est idéale pour recharger nos batteries sans trop impacter notre sommeil nocturne.
  • Limitez la fréquence des siestes : essayez de vous accorder du repos en journée seulement lorsque vous en ressentez le besoin, sans en faire une habitude quotidienne.
  • Trouvez un environnement confortable et calme : pour optimiser les bénéfices d’une sieste, choisissez un lieu où vous pouvez vous détendre en toute quiétude.
  • Évitez les siestes tardives : dormir en fin d’après-midi peut perturber votre sommeil la nuit suivante. Favorisez plutôt les pauses en début d’après-midi.
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Permettre régulièrement à notre corps de récupérer grâce à des siestes modérées semble être une bonne stratégie pour préserver notre santé cardiaque et réduire les risques liés au manque de sommeil. Alors n’hésitez pas à profiter de votre prochaine pause pour fermer les yeux quelques minutes et faire un bien à votre cœur !

 

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Plume Polyvalente – Olivieri Georges : Appelé Georges par le monde, je suis en réalité un conteur moderne dont la plume s’est adaptée au rythme effervescent du web. Mon périple a commencé dans les bras des mots en tant qu’écrivain, et au fil du temps, j’ai amorcé une transformation pour devenir le rédacteur web que je suis aujourd’hui. Mon but : tisser des liens étroits avec les lecteurs en m’invitant dans leur quotidien virtuel.
Georges Olivieri